Treilles, mon cher village, tu as conquis mon cœur !
Ta beauté naturelle, telle une mer d’Iroise,
Est comme une espérance qui dans-sa profondeur
Te rend plus doux encore sur ta terre audoise.
A deux pas de Leucate, au fort encens marin,·
Ton écrin vallonnée de pins et de garrigues
D’où s’exhale un parfum de thym et romarin
Contraste aux douceurs des amandes et des figues.
Ton vin très renommé d’appellation Fitou
Reste pour le gourmet une boisson très noble
Qui saura satisfaire, grâce à tes vignobles,
Le plaisir du palais et la saveur du goût.
Dominant le village, demeurent les vestiges
De ton ancien château dont l’histoire dira
Que tu sus conserver du passé qui l’afflige
Le respect qui un jour, c’est sûr, te grandira.
Tu gardes au fil des ans, ton allure austère
De tes rues étroites, de type vieille France,
Se dégage sans fin la douceur des Corbières
Et ton site idyllique est une référence.
Merci à Ermengaud et à ses trois enfants
Les premiers grands Seigneurs de la terre de Treilles.
Tu devins peu à peu une grande merveille
Après avoir été refuge des brigands.
Grâce à toi, la nature paraît s’épanouir,
Le site de Llinas s’est vêtu d’un plan d’eau,
La campagne se pare par dessus les rameaux,
Mais prend garde aux touristes, car ifs vont t’envahir.
Treilles, non jamais tu ne fus à la traine
Tes Édiles très fiers en ont fait la promesse :
Une ferme moderne de seize Éoliennes
Donnera au village ses marques de noblesse.